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Saison 2023-2024

Nous continuons à pratiquer le lundi et le mercredi de 18h à 20h.

Nous contacter pour plus de renseignements.

Bernard & Cristillane

On continue …

Dans le contexte sanitaire difficile, nous avons décidé malgré tout lors de notre Assemblée Générale du 20 septembre de reprendre le chemin du dojo. Pour le moment nous reprenons les entraînements seulement pour les anciens, sur la base d’une séance hebdomadaire, avec une pratique adaptée. Rentrée le lundi 28 septembre à 18h30.

La rentrée d’éventuels nouveaux sera étudiée au cas par cas, en tenant compte de leur motivation et de leur parcours antérieur, car les conditions de pratique risquent d’être encore plus compliquées pour des débutants.

Gardons le contact

Nous voilà donc interdits de dojo, de rencontre, de contact physique, pour une durée indéterminée. Des semaines, des mois, impossible à dire.

Et soyons lucides. Pour certaines et certains d’entre nous ce pourrait être définitif. Ce virus n’est pas un sympathique aïte, c’est un tueur qui aura la peau des plus fragiles ou des moins chanceux d’entre nous, ou les atteindra assez gravement pour que les séquelles empêchent la pratique pendant un certain temps, voire définitivement.

Faut-il pour autant nous replier sur nous-mêmes, en attendant des jours meilleurs pour se retrouver au dojo? Les uns bien calfeutrés chez eux, à l’abri derrière les murs du civisme de circonstance, tandis que d’autres, au front des urgences sanitaires, risqueront leur peau tous les jours?

Ce serait trahir, il me semble, les principes mêmes de notre discipline. C’est au contraire le moment de garder le contact. Cette excellente consigne, entendue si souvent dans la bouche de nos professeurs, si nous essayons tant bien que mal de la mettre en pratique sur les tatamis, continuons-nous à la respecter une fois repassée la porte du dojo?

En temps ordinaire, pas vraiment, et on serait tenté d’écrire plutôt vraiment pas. Combien de pratiquants rencontrés dans les stages au fil des années et dont nous n’avons jamais su le nom et serions bien en peine de retrouver si nous prenait l’envie de communiquer? Qui prend son téléphone pour donner et prendre des nouvelles des clubs dits voisins et amis? Et, à l’intérieur des clubs, qui s’inquiète de l’absence de tel ou telle qui n’est plus venue au dojo depuis des semaines, qui va prendre des nouvelles, essayer de comprendre, redonner l’envie de revenir, bref de ne perdre personne en chemin, comme nous l’écrivions déjà ici l’an passé.

Regardons les choses en face. A de rares exceptions près, à la fin du cours ou du stage, le contact entre nous est perdu.

Et si nous profitions de cette crise qui nous éloigne physiquement les uns des autres pour, paradoxalement, retisser, réinventer, des liens entre nous? Si on prenait son téléphone pour prendre des nouvelles, donner signe de vie, nous dire mutuellement de prendre soin de nous … comme chacun et chacune d’entre nous a spontanément commencé et continuera à faire tout au long de ces jours sombres, avec sa famille et ses proches. Du moins on peut l’espérer.

On lit, on dit, on entend souvent que l’aïkido est une grande famille. C’est le moment pour chacun de nous de le prouver.

Nous n’avons jamais eu autant d’outils pour ne pas perdre le contact, ce serait dommage de ne pas les utiliser. A commencer par le bon vieux « coup de fil » comme on disait du temps où les téléphones en avaient un. Avoir quelqu’un « au bout du fil » voilà une belle métaphore du lien humain, qui se perd un peu dans cette époque où tout passe mystérieusement par les ondes, où tout le monde parle en même temps et pas grand-monde ne prend vraiment le temps d’écouter.

Dans la tourmente qui tente de nous séparer, ne nous dénouons pas, mais au contraire retendons nos liens, comme un vaisseau qui appareille dans le gros temps, une cordée qui part affronter les à-pics.

Prenez soin de vous. Prenons soin de nous. Et gardons le contact.

NB : Le stage prévu à Guillestre le 15 mars, et que nous nous faisions une joie d’accueillir, a naturellement été la première victime de cette crise sanitaire, et non de mystérieux « problèmes logistiques ». Nous avions posé dès le 2 mars au CID la question de la pertinence de son maintien, et ce un peu en avance sur les événements et sur les décisions nationales, sensibilisés entre autres par notre proximité de l’Italie …

Pour cette rentrée, nous conservons les mêmes créneaux horaires et les mêmes tarifs que la saison précédente. Et aussi le même dojo et les mêmes enseignants.

Les cours adultes reprennent le lundi 26 août à 19h.

Les inscriptions se font au dojo aux horaires des cours. Vous pouvez aussi nous rendre visite au Forum des Associations de la Communauté de Communes Guillestrois-Queyras le samedi 7 septembre à partir de 14h.

Ce chemin un peu rude que nous évoquions dans le précédent billet, peu l’empruntent aujourd’hui et beaucoup le quittent en route. Ce n’est pas un secret, la démographie de l’aïkido en France comme ailleurs n’est pas très bonne. En résumé : de moins en moins de pratiquants, et une moyenne d’âge de plus en plus élevée.


source : Presse martiale

La partie droite du graphique n’est pas la plus inquiétante. Que le nombre de pratiquants seniors augmente n’est pas une mauvaise chose en soi. Les plus de 60 ans sont rarement des débutants, et cela signifie que beaucoup continuent à pratiquer tant que leur état physique le permet, souvent jusqu’à leur dernier souffle, donnant par là de magnifiques leçons de vie. Par contre, la diminution en parallèle des effectifs des 20-40 ans est sans appel. L’aïkido attire et/ou retient de moins en moins de jeunes. Sans entrer dans le débat du pourquoi et du comment, bornons-nous à constater ici que les valeurs de l’aïkido vont radicalement à contre-courant de l’air du temps: non-compétition et humilité dans un monde où il faut être le meilleur, patience dans une civilisation du zapping, discrétion là où n’existe que celui qui se donne en spectacle, effort dans un monde qui cherche la facilité etc.

La plupart des analystes de ces chiffres s’interrogent sur le problème de l’image de l’aïkido, qui devrait être plus claire, plus lisible, plus adaptée à l’époque où nous vivons et à l’attente des jeunes intéressés par les arts martiaux. Ce problème d’image, s’il est indéniable, est-il vraiment le plus important? Même si elles sont minoritaires, les personnes qui comprennent et partagent nos valeurs sont bien plus nombreuses que le nombre de pratiquants ne le montre. Qui d’entre nous n’entend pas régulièrement quelqu’un(e) leur dire tout le bien qu’il ou elle pense de notre discipline, regrettant de ne pas pouvoir la pratiquer, faute de disponibilité, de motivation, ou d’une condition physique suffisante? Ces gens-là savent en général que l’aïkido est une discipline exigeante, déroutante voire paradoxale, soit pour l’avoir pratiquée un moment, soit pour connaître des pratiquants.

Une autre façon d’aborder la question est sans doute plus dérangeante pour les enseignants et les pratiquants chevronnés. Il s’agit non plus de se demander pourquoi on ne vient plus à l’aïkido, mais pourquoi on n’y reste pas. On sait que le taux de renouvellement des licences, d’une saison sur l’autre, oscille entre la moitié et deux tiers. Selon la source citée plus haut, et chacun pourra faire les comptes dans son club, plus de la moitié des nouveaux pratiquants ne renouvelle pas son adhésion la saison suivante, et seulement 10% des nouveaux pratiquants continuent au bout de cinq ans. Ces chiffres-là posent la vraie question. Comme on l’a dit dans le billet précédent, peu de pratiquants viennent à l’aïkido par hasard, quand ils arrivent au dojo, ils sont pour la plupart déjà acquis aux valeurs dont nous parlions plus haut. La pratique qu’ils découvrent correspond en général à leur attente, même si elle les bouscule et les remet en question plus qu’ils ne l’auraient cru, et souvent même à cause de cela. Il suffit de parler un peu avec les débutants pour en être convaincu.

Alors pourquoi la majorité des nouveaux pratiquants abandonne-t-elle si vite? Il y a bien sûr les raisons objectives simples à comprendre, communes à toute activité: nouvelles contraintes professionnelles ou familiales, soucis de santé, déménagement… Mais elles ne représentent pas la majorité, et dans ces cas-là, les pratiquants bien élevés préviendront en général leurs enseignants et sempaï, resteront volontiers en relation avec leur ancien club, et souvent reprendront le chemin du dojo quelques années plus tard, quand ils seront plus disponibles. Ceux-là n’ont pas vraiment abandonné l’aïkido, ils l’ont juste mis en attente pour quelques temps.

Ceux qui posent question sont tous les autres, ceux qui disparaissent sans explication en cours de saison, ou ne réapparaissent pas à la rentrée suivante sans donner de nouvelles. Est-ce qu’on prend le temps d’essayer de comprendre pourquoi? Est-ce qu’on en tire les conséquences? Certains dojos se vident saison après saison, et on dit c’est comme ça, il y a des hauts et des bas, c’est comme les champignons, des bonnes et des mauvaises années.  On dit aussi que le dojo est un lieu ouvert, on est libre d’entrer et de sortir sans rendre de comptes. C’est un peu facile, et contestable en ce qui concerne l’entrée des nouveaux. Maître Tamura dans son livre Étiquette et Transmission au chapitre Débutants précise bien que l’enseignant peut et doit juger de lui-même si le nouveau venu dans son dojo est digne d’être accepté. Et un peu plus loin, il insiste sur la nécessité de l’accompagnement bienveillant et patient du débutant par les enseignants comme par les anciens du dojo, car au début, écrit-il, chacun se trouve perdu.

Beaucoup de pratiquants ne quittent-ils pas le chemin de l’aïkido parce que cette sensation d’être perdu n’est pas assez prise en charge par les enseignants et les anciens? Et pas seulement au début, car c’est une sensation qui revient régulièrement dans la progression, c’est normal mais pas toujours évident à surmonter. Quand on est dans ce genre de situation, il est difficile d’entendre ce qu’on pensait avoir compris hier remis en question aujourd’hui, difficile de supporter les remarques des anciens, souvent contradictoires, pas toujours aussi bienveillantes qu’elles devraient l’être, et pour tout dire la plupart du temps inutiles voire contre-productives, et qui peuvent dégénérer parfois en conflits personnels mettant en péril la sérénité et l’intégrité du dojo.

Un moment de doute, qui peut survenir alors qu’on a des soucis par ailleurs dans sa vie, et puis on rate un cours, deux cours, on a du mal à reprendre, on est encore plus perdu et on finit par être découragé et tout lâcher, et de la plus mauvaise des manières. On quitte avec de l’amertume, voire du ressentiment, ce chemin qu’on avait choisi et dont on espérait beaucoup. C’est aux enseignants d’abord, mais aussi à tous les pratiquants du dojo, d’être attentif aux signes avant-coureurs qui montrent que quelqu’un commence à décrocher, et à agir en conséquence, par exemple en mettant en valeur ses progrès, en adaptant sa pratique pour ne pas le brusquer ou le bloquer, en parlant avec lui, en prenant de ses nouvelles s’il est absent, etc. C’est cela aussi l’aïkido, l’être ensemble.

Ce travail patient d’attention à ceux qui sont déjà là est sans doute bien plus important que la communication externe, le marketing et les discours sur l’image de l’aïkido. Ainsi le dojo gardera ses pratiquants, l’ambiance y restera sereine, joyeuse et chaleureuse, chacun participant à la transmission des valeurs de l’aïkido, et ce rayonnement ne pourra qu’attirer tout naturellement des nouveaux.

Cela fera bientôt trente ans que j’ai fait mes premiers pas en aïkido, si du moins on considère comme date de début ce jour de septembre 1989 où j’ai pour la première fois, à l’âge de trente-six ans, poussé la porte du dojo, comme on dit. Un bien grand mot d’ailleurs pour ce gymnase d’école élémentaire où nous posions et déposions les tapis au début et à la fin de chaque cours. Mais ce début-là n’en était pas vraiment un, dans la mesure où l’idée me trottait dans la tête depuis un certain nombre d’années, dans la suite logique d’un intérêt plus ancien encore pour les philosophies orientales comme on disait à l’époque, et en particulier les classiques de la pensée chinoise comme 老子 ou  庄子.  Le défi dans cette démarche était de savoir si mon corps serait aussi réceptif que mon esprit.

Je ne fus pas déçu, car faire comprendre ikkyo ou shiho nage à mon corps plutôt raide s’avéra tout aussi difficile que de lire les vieux chinois dans le texte. Pour autant la pratique dans laquelle je persistais ne fit que confirmer mon intuition que les racines de la philosophie sous-jacente étaient chinoises avant d’être japonaises, et que notre belle et paradoxale discipline du combat sans combat n’est ni plus ni moins qu’une mise en application de la notion très ancienne de non-agir 无为 : ne pas s’opposer au cours naturel des choses, lâcher prise et laisser faire le flux changeant du . Il est d’ailleurs utile de (se) rappeler au passage que ce caractère que les Japonais prononcent « do » et les Chinois « dào » a été importé au Japon bien longtemps après l’époque des classiques chinois susdits, eux-mêmes quasi-contemporains des philosophes de notre Grèce antique. Ces textes d’une profondeur et d’une subtilité qui étonnent encore aujourd’hui ont été écrits en un temps où les Japonais étaient encore un peuple sans écriture. Les caractères chinois avaient déjà à peu près quinze siècles d’existence quand ils furent introduits au Japon à partir du cinquième siècle de notre ère, où ils demeurent dans l’écriture actuelle du Japonais sous le nom de kanji.

Même si certains peuvent trouver mes propos iconoclastes, je persiste trente ans plus tard à considérer l’aïkido comme un produit d’origine chinoise reconditionné au Japon. Les formes, l’étiquette et la tradition martiale, les armes sont indubitablement japonaises, anciennes et très respectables, mais elles ne doivent pas faire oublier que le fond philosophique est chinois, et avec plus de deux mille ans d’âge, plus ancien encore et au moins tout aussi respectable.

On va me dire, tout ça c’est de la philosophie, alors que l’aïkido c’est avant tout une pratique. Je suis d’accord, même si je préfère dire un cheminement. Aïkido, c’est marcher, la formule est connue et très juste, encore faut-il bien comprendre que la dite marche est à la fois physique, mentale, philosophique, sociale et certains diront spirituelle. Cette saison, le thème fédéral est « Donner du sens à la pratique« , et il me semble que c’est la même chose, dite autrement. Donner du sens, c’est comprendre la direction dans laquelle on marche, et comment cette (dé)marche individuelle peut s’harmoniser avec elle-même, avec celle de l’autre et des autres, et au-delà celle du monde en général.

Je suis devenu enseignant après une vingtaine d’années de pratique au dojo. Il arrive un moment où la transmission devrait devenir de façon évidente un aspect quasi-obligatoire du parcours de l’aïkidoka. Mais le passage à l’enseignement est périlleux, il faut continuer son chemin en accompagnant le cheminement d’autres, au risque de vouloir suivre plusieurs chemins en même temps, ce qui est compliqué, périlleux, voire impossible.

Une première erreur fondamentale de l’enseignant est alors de contraindre ses élèves à suivre ce chemin particulier qui est le sien, en leur donnant des explications qui n’ont souvent de sens que pour lui-même. Or, nous prévient d’emblée le vieux maître dès les premières lignes du 道德经 :

Chemin où l’on peut cheminer n’est pas chemin régulier,
Nom qui peut nommer n’est pas nom régulier.

Une mauvaise traduction parmi dix mille possibles, le caractère traduit ici par « régulier » pouvant être également traduit par « constant » ou « ordinaire ». Cette traduction insiste sur l’inconstance, l’irrégularité, la nature changeante du cours des choses, et l’impossibilité radicale de l’exprimer correctement par les mots ordinaires.  Chaque pratiquant fait son chemin en marchant, ils sont tous différents et changeants. Ce qui est bon à dire ou faire pour un tel aujourd’hui n’est pas forcément pertinent pour tel autre, et demain ce sera autre chose encore.

Une deuxième erreur de l’enseignant, cousine de la première, est d’ignorer que le pratiquant, même débutant, était déjà en marche depuis longtemps avant d’arriver dans son dojo, chacun et chacune avec son parcours particulier. Du moins c’est le cas des pratiquants qui persisteront sur le chemin de l’aïkido, et il est important pour l’enseignant de repérer rapidement parmi ses élèves ceux-ci qui sont vraiment en marche et qui méritent son attention profonde et durable, et éviter de perdre son temps avec ceux-là qui sont arrivés par hasard ou avec une idée totalement erronée de ce qu’est l’aïkido et qui s’en iront vite en n’ayant entrevu que la surface des choses. Et les premiers ne sont pas forcément les plus doués physiquement, les plus séduisants, les plus jeunes, les plus rapides à mémoriser les techniques et à monter en grade.

Certes l’enseignant comme l’élève doivent faire le vide avant chaque cours pour le vivre comme si c’était le premier et le dernier. Mais faire le vide ne veut pas dire départ arrêté. Celui qui entre dans le dojo dans un bon état d’esprit, même si c’est son premier cours, est déjà en marche, et l’objectif de l’enseignant est de lui permettre de continuer à marcher. Dire à son élève : « Assieds-toi et oublie tout ce que tu as appris jusque-là » est à la fois arrogant et contre-productif, mépris injustifiable pour tout le travail que l’élève a déjà fait sur lui-même pour être en état d’aborder la pratique.

Une troisième erreur est de croire (et je l’ai entendue encore pas plus tard qu’hier) qu’on ne progresse pas quand on est en situation d’enseignant, autrement dit qu’on n’apprend rien de ses élèves. Alors que chaque élève avec ses difficultés particulières est une opportunité unique pour remettre en question sa propre pratique, la clarifier, se demander si cette erreur que je vois chez lui il ne l’a pas copiée chez moi. On ne peut pas maintenir ses élèves en état de marche en restant soi-même immobile. Il faut donc continuer à marcher avec eux, en essayant d’éviter pour soi-même comme pour eux aussi bien le doute absolu que la certitude d’avoir compris, deux écueils opposés qui ont un résultat identique, l’arrêt de la marche. Et peu importe si on s’arrête au début ou après des années de pratique, débutant ou gradé, on est arrêté et c’est bien dommage.

Le chemin où l’on peut marcher n’est pas une montée uniforme vers des sommets toujours plus hauts, récompensés par des grades et des félicitations. C’est au contraire un sentier tortueux, malaisé, pas toujours bien balisé, avec ces passages où on a l’impression de ne plus avancer malgré les efforts, avec les détours et les retours en arrière, les blessures, la fatigue du corps, le découragement.

Mais il y a aussi en chemin ces moments de jubilation où l’horizon s’éclaircit, où des sensations longtemps cherchées se mettent en place sans effort, où des exercices qu’on répétait de façon mécanique se mettent à faire sens. Ce sont de tels moments qui sont notre véritable récompense.

Transmis par Luc Bouchareu qui soutient cette initiative sympathique. Un site et deux livres qui s’adressent aux débutants, mais pas seulement.

www.44questions.fr